Je suis Eva Knauth, rédactrice web SEO au service des structures à impact : associations, entrepreneurs, start-ups et blogueurs. Accro au travail bien fait, je prends très au sérieux la responsabilité de rendre le web chaque jour un peu plus juste, plus durable et plus beau. Il y a quelques raisons à cela.
Hello !
Ceux qui me connaissent vous diront que j’ai trois projets dans la vie : écrire, écrire et écrire.
Pour la vie professionnelle, je suis très orientée résultats. Que vous soyez e-commerçant, blogueur ou entrepreneur avec un beau site vitrine, je vous assure une excellente visibilité et des retombées positives significatives par des contenus de qualité. Pourquoi je fais ce métier ?
Il est possible que ma passion des mots soit née d’un trauma linguistique à huit ans, lorsque j’ai quitté Madagascar avec mes parents, et que j’ai dû apprendre la langue française de zéro, à Djibouti.
Comme beaucoup de petits immigrés, j’ai brûlé trois mois d’enfance dans une concentration de laborantine en chimie nucléaire. Objectif : remonter en tête de classe et manier couramment le parler d’Henri Bosco et d’Antoine de Saint-Exupéry. J’attrape au passage une addiction : la dépendance au bonheur incroyable d’écrire et de lire. Un bonheur qui ne ressemble à rien de ce que j’ai connu avant. Inexplicable. Un bonheur à vivre dans l’insouciance.
Six ans plus tard je décide d’être écrivain. Dans le désert de la Corne d’Afrique, j’écris des vers en m’inspirant, oui Madame, Monsieur, du grand Jean-Jacques Goldman.
En 1989, mes parents nous emmènent mes frères et moi en France pour ma plus grande joie. Sur cette terre de culture et d’excellence, je découvre sans boussole l’éden infini des librairies et des bibliothèques. Je suis alors très timide (je le suis encore un peu), mal dans ma peau ; je questionne mon identité dans les romans intimistes contemporains. Je lis tout ce que je trouve. Je m’identifie à toutes les autrices. Je me comprends de moins en moins.
Jusqu’au second choc, littéraire cette fois.
« L’amour est assis sur le crâne de l’Humanité, et sur ce trône, le profane au rire effronté souffle gaiement des bulles rondes qui montent dans l’air, comme pour rejoindre les mondes, au fond de l’éther. » Charles Baudelaire, L’Amour et le crâne, in Les Fleurs du Mal
Je claque mon argent de poche dans l’œuvre complète de Baudelaire et à
partir de là, je me laisse éblouir, éduquer, dévorer par de très beaux textes, de Dostoïevski à Proust, en passant par Cioran et García Márquez.
Bac littéraire, Hypokhâgne et maîtrise de lettres, j’empile les années d’études avec l’objectif d’écrire aussi bien que Shakespeare et Cervantès.
Forcément les choses se compliquent. Renseignement pris auprès des biographes et des professeurs, je réalise que bien écrire ne s’apprend ni à l’université ni dans les écoles de journalisme et de communication. Pour trouver mon style, une seule option : écrire et lire autant que les plus grands. C’est-à-dire le plus clair de mon temps.
D’où viennent nos obsessions ? Est-ce que vous savez pourquoi vous
êtes en quête d’un rédacteur web SEO freelance ? Ce doit être une question de besoins ? D’expériences mitigées ? De désirs ? Comme moi !
Septembre 2000, pour assurer mes arrières, je décroche un BTS d’assistante bilingue anglais et ensuite j’écris aux frais de mes parents compréhensifs, de 8h00 à 18h00. Quatre ans plus tard mon premier roman démontre mon génie complexe et total. Il épuise toutes les questions, siphonne tous les thèmes. Il est beau, il exprime l’essence profonde de mon être, il est donc illisible. J’essuie les refus d’éditeur, normal, et je m’attelle au roman suivant.
Franchement mon style s’affirme et mes histoires prennent forme, mais je subis en toute logique le choc numéro trois : ayant fait le tour de ma chambre, je manque de matière, de décors, de péripéties et de personnages. Je n’ai pas d’argent, pas de vie, pas d’amour : pas d’inspiration !
2005, c’est le moment de mettre à profit mon BTS. Je saute à pieds joints dans la vie active en tant qu’opératrice de saisie puis assistante, puis responsable documentaire. Puis opératrice de saisie à nouveau. C’est un bonheur.
Après quatre ans d’écriture à plein temps, je prends le goût d’agir et d’apprendre. Apprendre la vie d’entreprise, apprendre à jongler avec des logiciels, à piloter des process, à manager une équipe. Apprendre la rigueur et la gestion du stress.
Apprendre la vie sociale, découvrir des secteurs, des cultures d’entreprise et, sans jamais cesser la création romanesque, apprendre à aimer.
Apprendre l’art narratif aussi, puisque pour gagner du temps je prends des cours de storytelling et je fais corriger mes écrits par un professionnel (c’est une histoire à suivre ici).
Administrative modèle le jour, romancière exigeante la nuit, cette période intitulée double-vie s’étale sur quinze ans. Quinze ans de paix sous le signe du grand amour et d’un roman qui se nourrit harmonieusement de mon quotidien laborieux.
Quinze ans de frustrations bien sûr, parce que je me limite de plus en plus aux tâches payées le smic pour réserver mon énergie à l’écriture. Stylistiquement et narrativement, ça paie. Concrètement je fais avec.
À la fois Peter Parker, Franz Kafka, et Bartleby en puissance, je creuse un lit d’ennui productif et je fais avec. Je n’ai jamais cru que cela serait facile ou palpitant tous les jours.
Quatrième et dernier choc avant de vous rencontrer : le premier confinement.
C’est immédiat. Mars 2020, je perds mon travail d’opératrice de saisie, les événements me jettent comme vous dans un bain de sidération. Je ne veux plus transiger. Je ne suis pas malheureuse, mais je veux être vivante. Être coupée en deux : plus jamais.
Je ne veux plus séparer plaisir et raison, écriture et travail, valeurs
et pragmatisme, Eva Knauth et Eva Lee. Je souhaite écrire le jour comme la nuit et je ne suis pas folle, je sais que cela porte un nom : rédaction web.
D’après Google en 2020 la meilleure formation pour devenir rédactrice est
celle de Community manager. Google a raison puisque la formation de Doranco prévoit, entre autres compétences précieuses, la création d’un site Internet, et c’est ainsi que je m’entraîne à la rédaction pour le web.
Simplement un acronyme barbare plombe mes doigts. J’ai suivi un cours d’une semaine là-dessus : le SEO. Pas d’écriture sur le web sans SEO.
Étant donné que fin 2021 il y avait plus de 1,9 milliard de sites Web sur
Internet et que 7,5 millions de billets de blog étaient mis en ligne chaque jour, un contenu n’a aucune chance d’être lu s’il ne se positionne pas sur les mots-clés de son sujet (source : websiterating.com).
Je m’entraîne à penser mots-clés, j’écris mots-clés, la nuit je rêve de balises et de méta-descriptions. Par conséquent mes premiers textes me donnent mal au ventre. Ils sont poussifs, raides, ils puent la consigne. Ils sont assez bons pour la plateforme qui me paie 2,8 centimes le mot.
Une question me paralyse : est-ce que je vaudrai plus que ça en tant que freelance ? Certainement pas, si je continue à produire des textes pour les robots de Google. Alors faut-il abandonner ?
C’est une option.
Mais de contenus maladroits en textes pourris, je saisis (youpi) l’origine de mon inconfort : c’est une question bêtement de compétences. Soulagée je renoue sans complexe avec un de mes vieux traits de caractère : le besoin d’exceller pour être tranquille et trouver du plaisir dans l’écriture, sinon à quoi bon.
Aussitôt compris, aussitôt acté, je diffère le lancement de mon activité de freelance pour approfondir les arcanes de la rédaction web optimisée, efficace et créative.
Et puis voilà, je me lance, riche d’un arsenal de compétences et de connaissances pour vous aider à ranker, convertir et fidéliser.
Alors qui suis-je ? Je m’appelle Eva Knauth, rédactrice web SEO débutante qui n’en finira jamais d’apprendre. Le monde et les tendances changent, les algorithmes évoluent, les techniques qui vous rendent visibles aujourd’hui pourraient vous pénaliser demain. Ma plus grande ambition est de faire de vos contenus SEO des porte-voix authentiques, de puissants étendards pour votre structure ou votre marque. Vous faire réussir par les mots.